Notrevision de la publicitĂ©. Pour JCDecaux, dans publicitĂ©, il y a citĂ©. Annonceurs et agences. Notre mĂ©dia. Notre vision du mĂ©dia; JCDecaux acteur responsable depuis sa crĂ©ation, et pour toujours. Grand Ouest, Grande ScĂšne; La plus publique des communications; Data et personnalisation; Contextualisation et DOOH; EfficacitĂ© publicitaire; CrĂ©ativitĂ©; Nurture par Sivous n’avez pas trop peur du vide, nous vous recommandons de profiter d’une vue incroyable sur Nice en vous rendant au parc du Mont Boron. Ce parc long de 11 km est le dĂ©cor idĂ©al pour faire de la randonnĂ©e Ă  Nice. Vous y trouverez un parcours sportif, des terrains de pĂ©tanques et des espaces pour un pique-nique en famille ou entre amis. A noter que le parc du Mont Boron Votrevol direct Nice Istanbul. A l’ aĂ©roport de Nice, le dĂ©part pour Istanbul a toujours lieu au Terminal 1. C’est de cette aĂ©rogare en effet que part le Nice Istanbul en vol direct de Turkish Airlines, la seule liaison sans escale vers l’ancienne Constantinople. Pour que votre dĂ©couverte de l’ancienne Byzance commence sous les Cest pourquoi le Centre du Pneu dispose du Parking Ă  proximitĂ© AĂ©roport Marseille Provence. DotĂ© d’un service qui permet d’entretenir les vĂ©hicules durant l’absence du vacancier, il peut Ă©galement offrir un service de navette qui dĂ©posera et reprendra le voyageur Ă  l’AĂ©roport Marseille Provence. Lextension du Port de Nice. C’est un projet de la chambre de commerce et de l’industrie, CCI, gĂ©rant le port d’Etat, en association avec la ville, visant Ă  faire de Nice la tĂȘte de pont des grandes croisiĂšres mĂ©diterranĂ©ennes.Il se propose de construire Ă  l'horizon 2003, une jetĂ©e de 320m de long et 45m de large au-delĂ  de celle existante afin d’accueillir des grands navires Dịch VỄ Hỗ Trợ Vay Tiền Nhanh 1s. Prom' Classic Ă  Nice © Facebook / Prom'Classic La Prom’Classic est une course solidaire se dĂ©roulant chaque annĂ©e au mois de janvier Ă  Nice. Avec prĂšs de 10 000 participants par Ă©dition, il s’agit de l’un des rendez-vous sportifs les plus consĂ©quents de la rĂ©gion. Pour dĂ©couvrir la Prom’Classic, son parcours ou comment y participer, c’est ici que ça se passe ! La Prom’Classic de Nice un parcours de 10 km De nombreux Ă©vĂ©nements sportifs majeurs se tiennent rĂ©guliĂšrement dans la ville de Nice, dont la Prom’Classic. La Prom’ est une course Ă  pied solidaire, dont le but est de rĂ©colter des fonds qui seront intĂ©gralement reversĂ©s Ă  une association caritative changeant chaque annĂ©e dĂ©fense des animaux, accĂšs aux soins pour les enfants dĂ©favorisĂ©s, protection de l’environnement etc.. L’évĂ©nement est composĂ© d'une course de 10 km chronomĂ©trĂ©e et d'une course de 10 km non chronomĂ©trĂ©e. Le parcours de la course s'Ă©tend le long de la plus cĂ©lĂšbre avenue de Nice la Promenade des Anglais. Un aller-retour est prĂ©vu le long de la MĂ©diterranĂ©e entre le Théùtre de Verdure et le parc Phoenix Ă  proximitĂ© de l'aĂ©roport de Nice. Un ravitaillement est prĂ©vu au bout de l'aller prĂšs de l'aĂ©roport et Ă  l'arrivĂ©e Ă  cĂŽtĂ© du Jardin Albert 1er. Le parcours de la course non chronomĂ©trĂ©e est le mĂȘme que la course chronomĂ©trĂ©e Ă  la diffĂ©rence prĂšs que les coureurs / marcheurs non chronomĂ©trĂ©s partiront aprĂšs les coureurs chronomĂ©trĂ©s rĂ©partis dans diffĂ©rents sas de dĂ©part. Prom’Classic de Nice inscriptions et rĂ©sultats
 Pour participer Ă  la Prom’Classic de Nice, il est nĂ©cessaire de s’inscrire en amont sur le site officiel de l’évĂ©nement, impliquant la prĂ©sentation d’un certificat mĂ©dical ou d’une licence de sport valide pour la version chronomĂ©trĂ©e. Cette annĂ©e, avec l'arrivĂ©e de la course non chronomĂ©trĂ©e, vous pouvez participer sans prĂ©senter de certificat mĂ©dical. Enfilez vite vos chaussures et venez courir dans les rues de Nice ! Les inscriptions pour la prochaine course Prom'Classic ne sont pas encore ouvertes. GĂ©nĂ©ralement, les inscriptions se font en ligne sur le site de l'organisateur. Les tarifs de participation varient entre les coureurs non chronomĂ©trĂ©s et chronomĂ©trĂ©s, mais Ă©galement en fonction de la date de votre inscription plus vous vous inscrivez tĂŽt, moins le tarif sera Ă©levĂ©. Chaque inscription inclut un dossard, les ravitaillements et de nombreux goodies et cadeaux. Suite aux courses, les rĂ©sultats seront annoncĂ©s sur place oĂč vous pourrez recevoir votre rĂ©compense avant d’ĂȘtre diffusĂ©s sur le site de la Prom’Classic, accompagnĂ©s du classement. L’agglomĂ©ration ne manque pas de rassemblements sportifs en tous genres. Vous pouvez Ă  ce titre dĂ©couvrir notamment le triathlon Ironman de Nice ! ItinĂ©raire du tramway T2 Port Lympia ↔ AĂ©roport Terminal 2 / CADAM. La ligne de Tramway 2 dispose de 20 points d’arrĂȘt rĂ©partis sur un trajet d’environ 11 kilomĂštres allant de Port Lympia jusqu’au Centre Administratif CADAM et jusqu’à l’AĂ©roport de Nice CĂŽte d’Azur. Elle permet de se rendre Ă  l’aĂ©roport depuis le centre-ville en 30 minutes. En savoir plus sur – les horaires du Tramway T2 de Nice Premier et dernier dĂ©part – FrĂ©quence de passage – Fiche horaire– l’itinĂ©raire du Tramway T2 de Nice Plan – stations – correspondances Les horaires du Tramway T2 de Nice Voir la fiche horaire du Tramway T2 de Nice Premier dĂ©part du Tramway T2 de Port Lympia vers AĂ©roport Terminal 2 4h45 du lundi au dimanche et jours dĂ©part du Tramway T2 de Port Lympia vers AĂ©roport Terminal 2 23h35 du lundi au dimanche et jours dĂ©part du Tramway T2 de AĂ©roport Terminal 2 vers Port Lympia 5h24 du lundi au samedi – 5h28 le dimanche et jours dĂ©part du Tramway T2 de AĂ©roport Terminal 2 vers Port Lympia 0h15 du lundi au dimanche et jours fĂ©riĂ©s. Premier dĂ©part du Tramway T2 de Port Lympia vers CADAM 4h55 du lundi au samedi – 5h00 le dimanche et jours dĂ©part du Tramway T2 de Port Lympia vers CADAM 1h15 du lundi au dimanche et jours dĂ©part du Tramway T2 de CADAM vers Port Lympia 4h05 du lundi au dimanche et jours dĂ©part du Tramway T2 de CADAM vers Port Lympia 0h35 du lundi au dimanche et jours fĂ©riĂ©s. Le Tramway T2 circule tous les jours du lundi au dimanche et les jours fĂ©riĂ©s et propose les frĂ©quences de passage suivantes Un tramway toutes les 4 Ă  20 minutes la semaine 4 minutes en journĂ©e.Un tramway toutes les 4 Ă  20 minutes le samedi 4 Ă  5 minutes en journĂ©e.Un tramway toutes les 5 Ă  20 minutes le dimanche 5 Ă  6 minutes en journĂ©e. En journĂ©e, un tramway sur deux en direction ou provenance de Cadam ou de l’AĂ©roport. Trajet plan, stations, correspondances du Tramway T2 de Nice entre Port Lympia et AĂ©roport Terminal 2 / CADAM – Centre administratif Voir le plan du Tramway T2 de Nice Stations de tramwayCorrespondances Port LympiaBus 15 - Bus 30 - Bus 33 - Bus 38 - Bus 57 Garibaldi - Le ChĂąteau Durandy Jean MĂ©decinTramway T1 Alsace LorraineBus 8 - Bus 11 - Bus 38 - Bus 87 Centre Universitaire MĂ©diterranĂ©en MagnanBus 6 - Bus 60 - Bus 62 - Bus 87 Bus 75D - Bus M Lenval – HĂŽpital FabronBus 34 Sainte-HĂ©lĂšneBus 34 CarrasBus 17 - Bus 32 - Bus 50 - Bus 51 FerberBus 17 - Bus 32 - Bus 50 - Bus 51 - Bus 61 Cassin - Kirchner Parc PhoenixBus 9 - Bus CADAM Bus A Bus N100 - Bus 200 - Bus N200 - Bus 217 - Bus 400 - Bus 500 Grand ArĂ©nasTramway T3 Bus 20 - Bus 21 - Bus 54 - Bus 90 - Bus 91 - Bus 92 Puis ⇩⇩⇩ AĂ©roport Terminal 2 AĂ©roport Terminal 1Tramway T3 Bus ligne directe aĂ©roport AĂ©roport Terminal 2Tramway T3 Bus ligne directe aĂ©roport Ou ⇩⇩⇩ Direction CADAM Paul Montel - Les MoulinsTramway T3 Bus 20 - Bus CADAM Bus A Digue des FrançaisTramway T3 Bus 20 CADAM - Centre administratifBus 17 - Bus 22 - Bus 50 - Bus 59 - Bus CADAM Aller plus loin Horaires et plans des lignes de tramway Ă  NiceHoraires et plans des lignes de bus Ă  NiceInfo trafic, perturbations dans les transports Ă  Nice DerniĂšre mise Ă  jour 15 mars 2022 par Trouver un transport pour CitĂ© interdite Trouver un logement avec Il y a 3 façons d’aller de AĂ©roport de Nice NCE Ă  CitĂ© interdite en avion, train ou en voiture SĂ©lectionnez une option ci-dessous pour visualiser l’itinĂ©raire Ă©tape par Ă©tape et comparer le prix des billets et les temps de trajet sur votre calculateur d’itinĂ©raire Rome2rio. Le moins cher Avion Ă  Beijing Daxing, train Prendre un avion de Nice NCE Ă  Beijing Daxing PKX Prendre le train de Beijing Daxing International Airport Ă  Caoqiao Voiture Conduire de AĂ©roport de Nice NCE Ă  CitĂ© interdite Vols Nice NCE - Beijing Capital PEK 97 avions hebdomadaires 16h 9m DurĂ©e moyenne 24 041 ₮ Prix le plus bas Voir les horaires Voyagez en toute sĂ©curitĂ© durant le COVID-19 EntrĂ©e internationale en/au Chine depuis le/la France L'entrĂ©e est rĂ©servĂ©e aux citoyens et aux rĂ©sidents permanents de France Plus de dĂ©tailsAutorisĂ© pour Citoyens et rĂ©sidents permanentsLimitĂ© pour Ressortissants Ă©trangers, sauf exceptions ci-dessusAfficher moins Conditions d'entrĂ©e en/au Chine Ă  partir de France 8 jours d'auto-quarantaine obligatoireDĂ©claration de santĂ© avant l'arrivĂ©eL'entrĂ©e n'est autorisĂ©e que pour des raisons essentiellesCela s'applique aux arrivĂ©es de tous les pays, sans exception Plus de dĂ©tailsTest COVID-19 nĂ©gatif dĂ©livrĂ© au plus 7 jours avant l'arrivĂ©eCela s'applique aux voyageurs en provenance de/du Hong Kong et MacaoTest COVID-19 nĂ©gatif dĂ©livrĂ© au plus 3 jours avant l'arrivĂ©eCela s'applique aux voyageurs en provenance de/du TaĂŻwan8 jours d'auto-quarantaine obligatoireDĂ©claration de santĂ© avant l'arrivĂ©eL'entrĂ©e n'est autorisĂ©e que pour des raisons essentiellesCela s'applique aux arrivĂ©es de tous les pays, sans exceptionAfficher moins RĂšgles Ă  suivre en/au Chine ConsidĂ©rations pour les voyageurs au dĂ©part de France Les recommandations officielles sont d'Ă©viter les voyages internationaux non-essentiel dans les pays Ă  haut risque Foire aux questions Quelles sont les restrictions de voyage en/au CitĂ© interdite ? Les voyages intĂ©rieurs ne sont pas limitĂ©s, mais certaines conditions peuvent s'appliquerLes masques de protection sont obligatoiresLa distanciation sociale Ă  respecter est de 1 mĂštreD'autres restrictions peuvent ĂȘtre mises en Ɠuvre Ă  bref dĂ©laiLes passages frontaliers nationaux peuvent ĂȘtre soumis Ă  l'approbation, aux tests et Ă  la quarantaine Explorer les options de voyage Quel est le numĂ©ro de la ligne d'assistance tĂ©lĂ©phonique COVID-19 en/au CitĂ© interdite ? Le numĂ©ro de la ligne d'assistance tĂ©lĂ©phonique COVID-19 en/au CitĂ© interdite est le 120. Dois-je porter un masque de protection dans les transports en commun en/au CitĂ© interdite ? Le port du masque de protection est obligatoire dans les transports en commun en CitĂ© interdite. Que dois-je faire si je prĂ©sente des symptĂŽmes du COVID-19 Ă  mon arrivĂ©e en/au CitĂ© interdite? Faites-vous connaĂźtre auprĂšs d'un membre personnel et / ou appelez la ligne d'assistance nationale dĂ©diĂ©e au coronavirus au 120. DerniĂšre mise Ă  jour 4 AoĂ»t 2022 Certaines exceptions peuvent s'appliquer. Pour plus d'informations IATA. Nous travaillons sans relĂąche pour vous transmettre les derniĂšres informations officielles relatives au COVID-19 pour que vous puissiez voyager en toute sĂ©curitĂ©. À notre connaissance, ces informations Ă©taient correctes Ă  la date de la derniĂšre mise Ă  vous avez besoin d'aide, rendez-vous surla page Conseils aux voyageurs Rome2rio. Questions & RĂ©ponses Quel est le moyen le moins cher pour se rendre de AĂ©roport de Nice NCE Ă  CitĂ© interdite ? Le moyen le moins cher de se rendre de AĂ©roport de Nice NCE Ă  CitĂ© interdite est en avion et train qui coĂ»te 17 000 ₮ - 65 000 ₮ et prend 14h 20m. Plus d'informations Quel est le moyen le plus rapide pour se rendre de AĂ©roport de Nice NCE Ă  CitĂ© interdite ? Le moyen le plus rapide pour se rendre de AĂ©roport de Nice NCE Ă  CitĂ© interdite est de prendre un avion ce qui coĂ»te 27 000 ₮ - 90 000 ₮ et prend 14h 15m. Plus d'informations Quelle distance y a-t-il entre AĂ©roport de Nice NCE et CitĂ© interdite ? La distance entre AĂ©roport de Nice NCE et CitĂ© interdite est de 8328 km. La distance par la route est de km. Calculer l'itinĂ©raire pour un trajet en voiture Combien de temps faut-il pour se rendre de AĂ©roport de Nice NCE Ă  CitĂ© interdite ? Il faut environ 14h 15m pour se rendre de AĂ©roport de Nice NCE Ă  CitĂ© interdite, temps de transfert inclus. Plus d'informations Quelle est la durĂ©e du vol de AĂ©roport de Nice NCE Ă  CitĂ© interdite ? Il n'y a pas de vol direct depuis l'aĂ©roport de Nice jusqu'Ă  l'aĂ©roport de Beijing Capital. Le vol le plus rapide dure 12h 45m et inclue une escale. Rechercher vols Quelle est le dĂ©calage horaire entre AĂ©roport de Nice NCE et CitĂ© interdite ? CitĂ© interdite est 6h en avance sur AĂ©roport de Nice NCE. Il est actuellement 1144 Ă  AĂ©roport de Nice NCE et 1744 Ă  CitĂ© interdite. Puis-je conduire de AĂ©roport de Nice NCE Ă  CitĂ© interdite ? Oui, la distance entre AĂ©roport de Nice NCE et CitĂ© interdite est de 10660 km. Il faut environ 5 jours 0h pour conduire de AĂ©roport de Nice NCE Ă  CitĂ© interdite. Calculer l'itinĂ©raire pour un trajet en voiture Quelles compagnies volent de l'aĂ©roport de Nice Ă  l'aĂ©roport de Beijing Capital ? Austrian Airlines, Air China, Air France et 6 autres compagnies proposent des vols de l'aĂ©roport de Nice Ă  l'aĂ©roport de Beijing Capital. Rechercher vols OĂč puis-je rester prĂšs de CitĂ© interdite ? Il y a 523+ hĂŽtels ayant des disponibilitĂ©s Ă  CitĂ© interdite. Les prix commencent Ă  3 750 ₮ par nuit. Plus d'informations Quelles compagnies assurent des trajets entre AĂ©roport de Nice NCE, France et CitĂ© interdite, Chine ? Air France Site internet Temps moyen 12h 45m Quand Tous les jours Prix estimĂ© 29 000 ₮ - 120 000 ₮ Temps moyen 14h 45m Quand Tous les jours Prix estimĂ© 28 000 ₮ - 110 000 ₮ Lufthansa Site internet Temps moyen 13h 20m Quand Mardi Prix estimĂ© 27 000 ₮ - 100 000 ₮ Temps moyen 15h 45m Quand Tous les jours Prix estimĂ© 27 000 ₮ - 100 000 ₮ LOT Site internet Temps moyen 13h 55m Quand Mardi et Jeudi Prix estimĂ© 29 000 ₮ - 110 000 ₮ Temps moyen 20h 30m Quand Lundi et Samedi Prix estimĂ© 18 000 ₮ - 70 000 ₮ KLM Site internet Temps moyen 14h 45m Quand Tous les jours Prix estimĂ© 28 000 ₮ - 110 000 ₮ Turkish Airlines Site internet Temps moyen 15h 35m Quand Tous les jours Prix estimĂ© 27 000 ₮ - 90 000 ₮ Austrian Airlines Site internet Temps moyen 13h 55m Quand Samedi Prix estimĂ© 100 000 ₮ - 190 000 ₮ Emirates Site internet Temps moyen 17h 30m Quand Tous les jours Prix estimĂ© 35 000 ₮ - 120 000 ₮ Scandinavian Airlines Site internet Temps moyen 18h 20m Quand Lundi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi et Dimanche Prix estimĂ© 24 000 ₮ - 130 000 ₮ Swiss Site internet Temps moyen 12h 50m Quand Mardi, Jeudi et Samedi Prix estimĂ© 17 000 ₮ - 65 000 ₮ British Airways Site internet Temps moyen 13h 55m Quand Lundi, Mardi, Mercredi, Jeudi et Samedi Prix estimĂ© 18 000 ₮ - 75 000 ₮ Beijing Airport Express Temps moyen 20 min FrĂ©quence Toutes les 10 minutes Prix estimĂ© 192 ₮ Horaires sur Trajets depuis AĂ©roport de Nice NCE Trajets vers CitĂ© interdite Routes populaires 1 Devenue CommunautĂ© urbaine Ă  l’automne 2008. 1La rĂ©gion niçoise, notamment sous l’effet du processus de mĂ©tropolisation, en cours depuis les annĂ©es 1970, a connu une extension spatiale et une croissance dĂ©mographique trĂšs importante, gagnant plus de 250 000 habitants entre 1975 et 2007, qui ont entraĂźnĂ© la formation d’un unique ensemble urbain s’étendant le long du littoral mĂ©diterranĂ©en de ThĂ©oule-sur-Mer Ă  Menton dans le dĂ©partement des Alpes-Maritimes. Ce territoire, qui compte plus de un million d’habitants, est devenu le cinquiĂšme ensemble urbain de France. La parution de la loi ChevĂšnement du 12 juillet 1999 relative au renforcement et Ă  la simplification de la coopĂ©ration intercommunale, qui a vu, entre autres, la crĂ©ation des communautĂ©s d’agglomĂ©ration, a provoquĂ© une interrogation sur la recomposition territoriale Ă  mettre en Ɠuvre dans l’aire mĂ©tropolitaine azurĂ©enne, dans un contexte d’absence d’intercommunalitĂ© intĂ©grĂ©e prĂ©-existante il n’existait que deux petites communautĂ©s de communes avant 1999 sur son territoire. Il s’agit dans cet article de montrer, Ă  travers l’exemple de l’intercommunalitĂ©, amplificateur des tensions, que les aires mĂ©tropolitaines sont le lieu de tensions gĂ©opolitiques intenses, du fait de leur fragmentation interne. L’étude de la mise en place d’un paysage gĂ©opolitique fragmentĂ© conduira Ă  une rĂ©flexion sur les difficultĂ©s de constitution du pĂ©rimĂštre de la communautĂ© d’agglomĂ©ration Nice CĂŽte d’Azur1, et au dĂ©veloppement du cas particuliĂšrement parlant des tensions gĂ©opolitiques pour le contrĂŽle des deux principaux pĂŽles d’emplois de l’aire mĂ©tropolitaine azurĂ©enne en-dehors de la ville-centre. La mise en place d’un paysage gĂ©opolitique fragmentĂ© 2AprĂšs avoir montrĂ© briĂšvement que l’aire mĂ©tropolitaine azurĂ©enne constitue un ensemble gĂ©ographique unique polynuclĂ©aire, sur lequel logiquement devrait se mettre en place une structure d’agglomĂ©ration, nous insisterons sur le fait que l’intercommunalitĂ© de projet y apparaĂźt tardivement, est dĂšs son origine le rĂ©vĂ©lateur de tensions gĂ©opolitiques, et conduit Ă  un paysage gĂ©opolitique fragmentĂ© en 2007. La mĂ©tropole azurĂ©enne un ensemble unique mais polynuclĂ©aire 2 Pour plus de dĂ©tail concernant le territoire pris en compte cf Laurent Chalard, Les logiques de ... 3Le pĂ©rimĂštre de l’aire mĂ©tropolitaine azurĂ©enne correspond Ă  la partie de la CĂŽte d'Azur qui se situe dans le dĂ©partement des Alpes-Maritimes, plus cinq communes varoises du canton de Fayence. Il est plus large que le pĂ©rimĂštre de l'aire urbaine de Nice, incluant l’aire urbaine de Menton-Monaco principautĂ© de Monaco incluse, que l'INSEE distingue de l’aire urbaine de Nice, du fait de l’existence d’une discontinuitĂ© spatiale entre les deux territoires, alors que sur le plan de l’emploi, elle est parfaitement intĂ©grĂ©e au fonctionnement de la mĂ©tropole2. En consĂ©quence, la population de cette derniĂšre dĂ©passe 1,1 million d'habitants en 2007 et elle comprend 128 communes, sa superficie Ă©tant proche de celle d’un dĂ©partement. 4 Cette conurbation, littorale Ă  l'origine, s'Ă©tend de plus en plus vers l'intĂ©rieur malgrĂ© le relief dĂ©favorable. Les villages perchĂ©s de l'arriĂšre-pays niçois sont reconquis par les citadins et les lotissements se multiplient Ă  leur pied. Le pĂ©rimĂštre de l’aire mĂ©tropolitaine azurĂ©enne remonte loin vers le nord, grĂące Ă  la RN 122 qui longe la vallĂ©e du Var et permet un accĂšs rapide aux zones d'activitĂ©s de Carros et de Nice/Saint-Laurent-du-Var, atteignant des villages qui se mourraient il y a trois dĂ©cennies, comme dans la basse vallĂ©e de la TinĂ©e le long de la route dĂ©partementale. Il s'Ă©tend beaucoup plus au nord de Nice que de Grasse car, au-dessus de cette derniĂšre, les hauts plateaux et les montagnes constituent une vĂ©ritable barriĂšre physique. Aucune vallĂ©e d’orientation nord-sud ne sert d'axe de pĂ©nĂ©tration, en consĂ©quence l'urbanisation se dilue trĂšs rapidement. A l’est, la frontiĂšre internationale avec l’Italie, constitue la limite de l’aire mĂ©tropolitaine, rĂŽle dĂ©volu Ă  l’ouest au massif de l'EstĂ©rel, quasi vide de population, crĂ©ant une discontinuitĂ© spatiale importante avec l'aire urbaine de FrĂ©jus/Saint-RaphaĂ«l, qui se traduit politiquement par la limite entre les dĂ©partements du Var et des Alpes-Maritimes. En effet, les unitĂ©s urbaines de Vintimille-Bordighera en Italie et celle de FrĂ©jus-Saint-RaphaĂ«l ont un marchĂ© de l’emploi propre indĂ©pendant de celui de Nice, ce qui ne rend pas pertinent leur inclusion dans l’aire mĂ©tropolitaine, mĂȘme si des liens existent dans d’autres domaines en particulier sur le plan commercial. Tab 1. Population de l’aire mĂ©tropolitaine azurĂ©enne selon diffĂ©rentes dĂ©limitations en 1999 Source INSEE, RGP 1999 et calcul de l’auteur. * Cf NBP 2. 5Cependant, ce territoire se caractĂ©rise par sa polynuclĂ©aritĂ© s’organisant autour de trois ensembles Nice, Menton-Monaco, et Grasse-Cannes-Antibes 3 L’aĂ©roport de Nice est le premier de Province avec un trafic proche des 10 millions de passagers e ... 6Nice constitue l’ensemble le plus important de l'aire mĂ©tropolitaine, comprenant 81 communes, soit les trois quarts, 560 000 habitants et 190 000 emplois en 1999. Il se compose de l'ancienne unitĂ© urbaine de Nice dans sa dĂ©limitation du recensement de 1990, plus les communes pĂ©riurbaines du nord de l'aire mĂ©tropolitaine dĂ©pendante de cet espace. Cet ensemble connaĂźt une croissance dĂ©mographique modĂ©rĂ©e depuis trente ans. La centralitĂ© est bipolaire, avec d’un cĂŽtĂ© le centre-ville de Nice qui abrite quelques unes des fonctions mĂ©tropolitaines l'opĂ©ra, les grands magasins, le palais de justice
, et de l’autre cĂŽtĂ©, l'extrĂ©mitĂ© mĂ©ridionale de la plaine du Var, qui constitue un nouveau centre, avec quatre fonctions principales aĂ©roportuaire3, citĂ© administrative, commerce de gros MIN et de dĂ©tail Cap 3000 Ă  Saint-Laurent-du-Var et complexe tertiaire de l'ArĂ©nas service aux entreprises. Dans le reste du territoire se trouve l’industrie pharmaceutique Ă  Carros en forte croissance, et l’électronique-informatique Ă  La Gaude et Villeneuve-Loubet. 7Menton-Monaco, le second ensemble, est spĂ©cialisĂ© dans le tourisme et la littoral, en 1999, il abrite un peu plus de 100 000 habitants, et un peu plus de 50 000 emplois dont la progression est concentrĂ©e uniquement Ă  Monaco, mais il a la croissance dĂ©mographique la moins forte, du fait d’un manque de foncier criant. CĂŽtĂ© Français, la ville de Menton domine par ses fonctions commerciales et touristiques. NĂ©anmoins, le principal pĂŽle d’emploi est la principautĂ© de Monaco qui s’affirme comme une place financiĂšre d'importance internationale grĂące Ă  son statut de paradis fiscal et un pĂŽle industriel spĂ©cialisĂ© pharmacie, chimie fine. La majoritĂ© des emplois y sont occupĂ©s par des français. 8Le dernier ensemble, Cannes-Grasse-Antibes, se compose de 36 communes Ă  la fois urbaines et pĂ©riurbaines. Il compte 370 000 habitants et 135 000 emplois en 1999, et connaĂźt la plus forte croissance Ă©conomique et dĂ©mographique. Il s’organise autour de trois pĂŽles principaux Antibes, Cannes et Grasse. Le sous-ensemble d’Antibes se dĂ©veloppe autour du technopĂŽle de Sophia-Antipolis entre littoral et moyen-pays. Les activitĂ©s dominantes sont les NTIC, les sciences de la santĂ© et de la vie, et la recherche. L'urbanisation, dense Ă  Antibes, est beaucoup plus dispersĂ©e dans les collines du moyen-pays autour du parc d'activitĂ©s de Sophia-Antipolis avec la juxtaposition de zones d'activitĂ©s et de zones rĂ©sidentielles, sous forme pavillonnaire au nord, ou collective plus proche du littoral. Grasse constitue un pĂŽle administratif de rang supĂ©rieur hĂŽpital, sous-prĂ©fecture et citĂ© judiciaire. Les activitĂ©s Ă©conomiques centrĂ©es sur la parfumerie et la chimie sont concentrĂ©es dans trois communes Grasse, Mouans-Sartoux et Bar-sur-Loup. Enfin, le secteur de Cannes est dominĂ© par le tourisme et l’évĂ©nementiel, en particulier l’audiovisuel avec le festival international du film, qui a entraĂźnĂ© le dĂ©veloppement d’activitĂ©s connexes tourisme d’affaires, nautisme et a permis Ă  Cannes de devenir la deuxiĂšme ville française de congrĂšs aprĂšs Paris. L'industrie de haute technologie est dominĂ©e par l'aĂ©rospatiale. Cannes est aussi un pĂŽle commercial d’importance. 9Logiquement, il devrait se crĂ©er une structure d’agglomĂ©ration couvrant le pĂ©rimĂštre de l’aire mĂ©tropolitaine azurĂ©enne, mais la structure polynuclĂ©aire de cette derniĂšre peut entraĂźner des tensions entre les diffĂ©rents pĂŽles, comme nous l’avions montrĂ© dans l’aire mĂ©tropolitaine marseillaise L. Chalard, 2005. Les prĂ©mices de la coopĂ©ration intercommunale. 1992-1999 premiĂšres tensions gĂ©opolitiques pour dĂ©fendre la spĂ©cificitĂ© du moyen-pays dans l'aire mĂ©tropolitaine 10Avant la loi AmĂ©nagement Territorial de la RĂ©publique du 6 fĂ©vrier 1992 ou loi Joxe, qui a créé deux nouvelles structures intercommunales, une pour les villes de plus de 20 000 habitants la communautĂ© de villes CV fortement intĂ©grĂ©e, et une pour les campagnes la communautĂ© de communes CC, il n’existait pas d’intercommunalitĂ© intĂ©grĂ©e district, communautĂ© urbaine, SAN
 dans l'aire mĂ©tropolitaine azurĂ©enne. A partir de la loi Joxe, les EPCI Ă  fiscalitĂ© propre n'ont pas rĂ©ussi Ă  se dĂ©velopper. En effet, il se crĂ©e seulement deux communautĂ©s de communes de taille modeste une au nord-ouest de Nice autour de Carros Coteaux d'Azur et une autre Ă  l’ouest centrĂ©e sur Grasse Provence d'Azur Moyen Pays. Elles se situaient toutes les deux dans le moyen-pays, aucune structure n’ayant Ă©mergĂ© sur le littoral ou dans le haut-pays. Les communes n'avaient pas la volontĂ© de coopĂ©rer activement, les villes ne participant pas Ă  ce mouvement. La coopĂ©ration s’y faisait uniquement sous forme de SIVOM. Tab 2. Les EPCI Ă  fiscalitĂ© propre dans l'aire mĂ©tropolitaine azurĂ©enne au premier janvier 1999 Source PrĂ©fecture des Alpes-Maritimes. 4 Grasse. CommunautĂ© de communes la fin de la guerre des clochers ? ». Nice-Matin. 1993. 11PremiĂšre intercommmunalitĂ© intĂ©grĂ©e de l'aire mĂ©tropolitaine azurĂ©enne, la CC Provence d'Azur se créé Ă  l’ouest en 1993 avec sept communes Grasse, Auribeau-sur-Siagne, Mouans-Sartoux, PĂ©gomas, La Roquette-sur-Siagne, Valbonne et Vence. Cette CC est composĂ©e uniquement de communes du moyen-pays, mais Vence n'a pas de contiguĂŻtĂ© territoriale Ă  cause du refus d’adhĂ©rer de communes du canton de Bar-sur-Loup. Les maires de Mouans-Sartoux et de Valbonne Ă©taient Ă  l'origine de la CC, une intercommunalitĂ© dĂ©fensive qui s'est créée contre le littoral. En effet, elle s'est construite Ă  partir d'une volontĂ© de combattre le projet d'autoroute A 58 ou A8 BIS, projet relancĂ© en 1989 soutenu par les communes du littoral, le prĂ©fet et le conseil gĂ©nĂ©ral, qui devait doubler l'A8 dans le moyen-pays. Cette mobilisation gagnante contre ce projet autoroutier, ce dernier Ă©tant finalement abandonnĂ© quelques annĂ©es plus tard par le ministre des transports Jean-Claude Gayssot, a poussĂ© les maires du moyen-pays dĂ©favorables Ă  l'intercommunalitĂ© Ă  travailler ensemble. Pour le maire de Grasse, ces communes "n'acceptent pas d'ĂȘtre au service d'une bande littorale", ayant la volontĂ© de prĂ©server l'indĂ©pendance du secteur4. D’ailleurs, dans la mĂȘme logique, la CC refusait aussi les logements sociaux. La crĂ©ation d'une communautĂ© contre un projet, relĂšve d’un phĂ©nomĂšne NIMBY typique des Etats-Unis. 5 Entretien tĂ©lĂ©phonique avec Monsieur Rodrigues, directeur de cabinet du maire de Mouans-Sartoux le ... 12En outre, les portes de la CC Provence d’Azur Ă©taient ouvertes Ă  toutes les communes qui voulaient adhĂ©rer mais la dĂ©limitation de son pĂ©rimĂštre a fait l’objet de luttes gĂ©opolitiques. En effet, le pĂ©rimĂštre pressenti devait regrouper aussi des communes des cantons de Saint-Vallier-de-Thiey et de Bar-sur-Loup, qui n'ont pas acceptĂ© de venir, officiellement par peur de la grande ville » Grasse et par rĂ©action souverainiste. En fait, le conseil gĂ©nĂ©ral, favorable Ă  l’A8 Bis, a exercĂ© une forte pression pour que la CC n’aboutisse pas, empĂȘchant l’adhĂ©sion de Opio, Le Rouret, Roquefort-les-Pins, ChĂąteauneuf-Grasse et Tourrettes-sur-Loup. D'ailleurs, ces derniĂšres ont engagĂ© leur propre dĂ©marche intercommunale, rĂ©flĂ©chissant Ă  un projet de CC regroupant les neuf communes du canton de Bar-sur-Loup en 1993, sous l’impulsion du maire de Roquefort-les-Pins. Par contre, Grasse, s’inscrivant uniquement dans une dĂ©marche de regroupement du moyen-pays, n'a pas sollicitĂ© de communes du haut-pays qui n'Ă©taient pas concernĂ©es directement par le projet d'A8 BIS. Elle se dit nĂ©anmoins prĂȘte Ă  les accueillir. La CC Ă©tait dirigĂ©e logiquement par Grasse, la ville la plus peuplĂ©e. Il s’y dĂ©roulait une excellente entente, bien que composĂ©e de cinq communes de droite et deux de gauche, car elle n'a menĂ© aucune action importante5. Une fois la lutte victorieuse contre l’A8 Bis passĂ©e, la CC ne prĂ©sentait plus vraiment d'objet, car les communes membres n'avaient pas de volontĂ© que cela fonctionne. De toute façon, la coopĂ©ration intĂ©grĂ©e n'Ă©tait pas son but original. D’ailleurs, pour le maire de Valbonne, l'appartenance Ă  la CC de Grasse Ă©quivalait Ă  celle d'un syndicat, en l'occurrence pour la mise en place de la collecte sĂ©lective des emballages mĂ©nagers lancĂ©e en 1996-1997, montrant une intercommunalitĂ© de façade. 6 Carros Infos, fĂ©vrier 1997 7 Le canton de Carros qui appartenait prĂ©cĂ©demment au canton de Vence a Ă©tĂ© créé le 31 mai 1985 dans ... 8 Entretien tĂ©lĂ©phonique avec Monsieur Papi, maire de GattiĂšres le 5 septembre 2004. 13Suivant la mĂȘme logique gĂ©opolitique que la CC Provence d’Azur,au nord-ouest de la commune de Nice, en anticipation de la loi ChevĂšnement, la CC Coteaux d'Azur a Ă©tĂ© créée le 7 octobre 1998 par des communes ne souhaitant pas ĂȘtre intĂ©grĂ©es contre leur grĂ© dans une structure intercommunale plus importante. D’ailleurs, dĂšs 1997, les maires affirment qu'ils vont crĂ©er la CC en prĂ©vision des futures Ă©volutions lĂ©gislatives c'est-Ă -dire la future loi ChevĂšnement. La communautĂ© se compose de trois communes "amies et voisines"6 Carros, Le Broc et GattiĂšres, et fonde sa viabilitĂ© financiĂšre sur les recettes fiscales apportĂ©es par la plus grande zone d'activitĂ©s de l'aire mĂ©tropolitaine en superficie, Carros-Le Broc, spĂ©cialisĂ©e dans l'industrie pharmaceutique. Cette CC constitue un regroupement politique exemplaire une alliance de communes de gauche dans un environnement dominĂ© par la droite autour d'un pĂŽle pĂ©riphĂ©rique de l'agglomĂ©ration pour bĂ©nĂ©ficier de ses dividendes financiers en constituant un fief. En effet, elle reprend le pĂ©rimĂštre des trois communes du canton de Carros7. Le conseiller gĂ©nĂ©ral et maire de GattiĂšres est communiste. Le maire de Carros est socialiste. NĂ©anmoins, pour sa crĂ©ation, il a fallu des circonstances favorables, avec le changement de municipalitĂ© Ă  Carros en 1995 l'ancien maire Ă©tant anti-intercommunalitĂ©, l'assurance de la garantie de l'identitĂ© communale, un dĂ©lĂ©guĂ© supplĂ©mentaire seulement au-delĂ  de 10 000 habitants Le Broc et GattiĂšres ont cinq reprĂ©sentants, Carros en a six, soit une rĂ©partition quasi-Ă©galitaire, et la prĂ©sidence et le siĂšge au Broc commune la plus petite pour empĂȘcher l'hĂ©gĂ©monie de Carros. La CC en 1998 espĂ©rait que d'autres communes viennent la rejoindre, dans l’optique de constituer un pĂŽle du moyen-pays Ă©quilibrant le littoral. Elle a nouĂ© des contacts avec des communes voisines, en particulier, Saint-Jeannet, Bouyon et Saint-Martin-du-Var qui n'ont pas rĂ©pondu pour des questions politiques, sauf Saint-Martin-du-Var, qui avait votĂ© pour son adhĂ©sion en 1999, mais le prĂ©fet n'a jamais pris l'arrĂȘtĂ© pour l'inclure. L'entitĂ© moyen-pays » avait sa raison d'ĂȘtre, mais Ă  cette Ă©poque cette idĂ©e apparaissait difficile Ă  faire avancer. La CC constituait un pĂŽle en dĂ©veloppement qui pouvait servir de liaison entre littoral et haut-pays8. Les trois communes avaient l'habitude de travailler ensemble Ă  travers deux SIVU sur le pĂ©rimĂštre de la CC, qu’elle a absorbĂ©s le SI d'action culturelle ou SIAC depuis 1995 et le PLIEVARMER SI en charge du plan local d'insertion par l'Ă©conomie depuis 1996. 14Au cours des annĂ©es 1990, il s'est produit une cĂ©sure dans l’aire mĂ©tropolitaine azurĂ©enne entre les communes du littoral et le moyen-pays en terme de fonctionnement, ce dernier Ă©tant moins dense et plus pavillonnaire, alors que le littoral commençait Ă  devenir relativement saturĂ©, dans le sens que le foncier disponible immĂ©diatement sur le marchĂ© de l’immobilier apparaissait limitĂ©. Le projet d'A8 BIS, constamment relancĂ© depuis les annĂ©es 1970, a cristallisĂ© un certain nombre de conflits entre les deux espaces, le moyen-pays s’y Ă©tant toujours opposĂ©. En consĂ©quence, il apparaĂźt comprĂ©hensible que les seules intercommunalitĂ©s qui ont Ă©mergĂ© se situaient dans le moyen-pays en position dĂ©fensive contre le littoral. Cette situation a-t-elle perdurĂ© suite aux Ă©volutions lĂ©gislatives majeures de 1999 ? Suite Ă  la loi ChevĂšnement de 1999, un paysage intercommunal fragmentĂ© 15La loi ChevĂšnement du 12 juillet 1999 relative au renforcement et Ă  la simplification de la coopĂ©ration intercommunale rĂ©forme l’intercommunalitĂ©. Elle met en place un rĂ©gime commun avec trois structures les communautĂ©s de communes CC, les communautĂ©s d’agglomĂ©ration CA et les communautĂ©s urbaines. Elle a pour objectif une couverture totale de l’ensemble du territoire français, avec une communautĂ© par aire urbaine, Ă©chelle de rĂ©flexion conseillĂ©e par l’Etat. 16Or, l’aire mĂ©tropolitaine azurĂ©enne partait presque de rien sur le plan de l’intercommunalitĂ© de projet lors de la parution de la loi ChevĂšnement. Tout Ă©tait Ă  construire dans une zone marquĂ©e par la concurrence exacerbĂ©e entre les communes, oĂč les tensions politiques et les enjeux financiers sont importants, produit d’une pression fonciĂšre trĂšs le territoire mĂ©tropolitain est en 2007 quasiment entiĂšrement couvert par des structures intercommunales intĂ©grĂ©es. Mais, il n'a pas Ă©tĂ© possible de crĂ©er une seule structure sur cette aire mĂ©tropolitaine, qui comprend dix communautĂ©s, quatre CA et six CC, qui ont en moyenne onze communes et 103 000 habitants. 17Les communautĂ©s se sont mises lentement en place, seulement en 2001, les Ă©lus ayant attendu le rĂ©sultatdes Ă©lections municipales, qui donnent le rapport de force pour six ans, Ă©tant donnĂ© l'absence de structures intercommunales prĂ©-existantes pour servir de base aux nouvelles communautĂ©s. Les cinq grandes villes, ayant chacune une notoriĂ©tĂ© propre voulaient garder leur autonomie par rapport aux autres Cannes n'est pas Nice, ni Grasse, ni Menton. Nice et Menton ont rĂ©ussi Ă  construire leur intercommunalitĂ© couvrant une partie de leur zone d'influence respective. La premiĂšre a rĂ©ussi en partie le vieux rĂȘve de Jacques MĂ©decin, ancien maire de Nice, de reconstitution d’un comtĂ© de Nice si possible Ă©largi aux communes de l'ouest du Var. Mais autour de Nice se sont créées plusieurs CC rĂ©actives contre la ville-centre Coteaux d'Azur, Pays des Paillons, VallĂ©e de l'EstĂ©ron. A l'est, Menton rĂ©ussit Ă  maintenir son petit territoire de domination Ă  travers la crĂ©ation de la CA Riviera Française CARF regroupant dix communes, mĂȘme si elle doit laisser une partie de ses ambitions et de son influence Ă  la ville de Nice Cap-d'Ail, Eze. Par contre, l’ensemble de Grasse-Cannes-Antibes se retrouve morcelĂ© autour des villes principales. Grasse et Antibes ont constituĂ© leur propre CA mais suivant des logiques diffĂ©rentes. Antibes, grĂące a une logique expansionniste, a reconstituĂ© la circonscription lĂ©gislative de son dĂ©putĂ©-maire avec seize communes et 159 000 habitants, soit la deuxiĂšme communautĂ© la plus peuplĂ©e de l’aire mĂ©tropolitaine et une communautĂ© riche grĂące au technopĂŽle de Sophia-Antipolis. Par contre, Grasse a vu ses ambitions freinĂ©es, la CA PĂŽle Azur Provence comptant moins de communes que la CC prĂ©-existante, Ă©tant donnĂ©e l’impossibilitĂ© de s’entendre avec Cannes, l’opposition entre littoral et moyen-pays n’ayant pas disparu. En consĂ©quence, Cannes demeure isolĂ©e comme les cantons de Saint-Vallier-de-Thiey et de CoursĂ©goules au nord-ouest de l'aire mĂ©tropolitaine. Les Ă©lus de l'ouest du dĂ©partement, qui se revendiquent de la Provence et de l'arrondissement de Grasse sont en position dĂ©fensive, face Ă  l’expansionnisme niçois sur la rive droite du Var, Ă©tant incapables de s'entendre les uns avec les autres. Pour eux, la crĂ©ation rapide de la CA de Sophia-Antipolis a Ă©tĂ© une bonne nouvelle, car elle constitue un glacis protecteur entre l'axe Cannes-Grasse et la CA Nice CĂŽte d’Azur. Tab 3. Les EPCI Ă  fiscalitĂ© propre dans l'aire mĂ©tropolitaine azurĂ©enne au 1° janvier 2007 Source PrĂ©fectures des Alpes-Maritimes et du Var. 18 L’aire mĂ©tropolitaine azurĂ©enne, territoire de un million d’habitants, a donc connu une mise en place de l’intercommunalitĂ© relativement tardive dans un contexte de concurrence exacerbĂ©e entre les communes. AprĂšs la parution de la loi Joxe en 1992, les deux premiĂšres structures créées rĂ©vĂšlent l’opposition entre communes du littoral et communes du moyen-pays. Suite Ă  la loi ChevĂšnement de 1999, l’intercommunalitĂ© se dĂ©veloppe fortement, mais le paysage intercommunal apparaĂźt fragmentĂ©, du fait de tensions gĂ©opolitiques qui perdurent, reflet de la polynuclĂ©aritĂ© de l’aire mĂ©tropolitaine, en particulier lors de la mise en place des quatre communautĂ©s d’agglomĂ©ration. La CommunautĂ© d’AgglomĂ©ration Nice CĂŽte d’Azur une construction gĂ©opolitique tendue 9 Au 1° janvier 2010, la communautĂ© urbaine Nice CĂŽte d’Azur compte dĂ©sormais 27 communes suite Ă  l’ ... 19Il s’agit ici de montrer que la dĂ©limitation du pĂ©rimĂštre des communautĂ©s d’agglomĂ©ration de l’aire mĂ©tropolitaine azurĂ©enne, Ă  travers l’exemple de la principale communautĂ© d’agglomĂ©ration Nice CĂŽte d’Azur, a Ă©tĂ© le rĂ©vĂ©lateur de tensions gĂ©opolitiques importantes au sein de ce territoire. Créée en janvier 2002, avec 22 communes et 486 000 habitants, soit un peu moins de la moitiĂ© de la population de l’aire mĂ©tropolitaine, en 2007, elle regroupe 24 communes suite Ă  l’adhĂ©sion plus tardive d’Eze et de Cap-d’Ail en 20039. 10 La taxe professionnelle est remplacĂ©e depuis le 1° janvier 2010 par la contribution Ă©conomique ter ... 20Le prĂ©fet a Ă©tĂ© obligĂ© d'intervenir pour obliger les communes Ă  coopĂ©rer dans un espace traditionnellement hostile Ă  l'intercommunalitĂ©. Deux principales sources de difficultĂ©s Ă©mergeaient la taille, Nice Ă©tant trĂšs peuplĂ©e par rapport Ă  ses proches voisines, d'oĂč des tensions centre-pĂ©riphĂ©rie, et les taux communaux de taxe professionnelle10 trĂšs Ă©loignĂ©s, allant de 10 Ă  24 %. Jacques Peyrat, maire de Nice 1995-2007, comme tout maire de grande ville est favorable Ă  l'intercommunalitĂ© car personnellement elle peut permettre d'Ă©tendre son pouvoir, et en pratique d'accroĂźtre l'espace niçois relativement saturĂ©. En effet, Nice, qui a peu de terrains disponibles Ă  l’urbanisation sans amĂ©nagements importants dans ses limites communales, cherche Ă  annexer les territoires pĂ©riphĂ©riques pour y mettre certaines activitĂ©s souvent indĂ©sirables habitat collectif sociaux, industries polluantes, prison, incinĂ©rateur..., mĂȘme si cela n’est jamais affichĂ© explicitement dans les documents d’urbanisme. En outre, Nice a un endettement important, et prĂ©sente un retard en Ă©quipement qui peut ĂȘtre rĂ©sorbĂ© par les autres communes. Mais, ces derniĂšres ne l'entendent pas toutes de la mĂȘme oreille. 11 Entretien tĂ©lĂ©phonique avec Monsieur Knecht, conseiller gĂ©nĂ©ral et municipal de Nice le 14 mai 200 ... 12 La DDE des Alpes-Maritimes en fĂ©vrier 2000 a dĂ©fini des bassins d'habitat qui devaient correspondr ... 21En prĂ©vision des futures oppositions, la question d’une CA a Ă©tĂ© Ă©voquĂ©e de façon trĂšs lointaine avant 200111. Le conseil des communes de l'agglomĂ©ration niçoise créé en 1999 pour promouvoir la crĂ©ation d'une CA dans la rĂ©gion niçoise, Ă  l'initiative de Jacques Peyrat et avec le soutien de Christian Estrosi, travaillait discrĂštement. La premiĂšre rĂ©union s'est tenue au chĂąteau de Cagnes et tous les maires des environs Ă©taient contactĂ©s. Ensuite, en juillet 2001, Jacques Peyrat, qui avait le soutien du prĂ©fet, a confiĂ© Ă  Louis NĂšgre, maire de Cagnes-sur-Mer, la prĂ©sidence du comitĂ© de pilotage de la CA de Nice CĂŽte d’Azur CANCA. Ce dernier regroupe, lors de la premiĂšre rĂ©union, une quinzaine de maires de communes UMP et fidĂšles Ă  Jacques Peyrat entre autres les maires de Cagnes-sur-Mer, Saint-Laurent-du-Var, La TrinitĂ©, Saint-AndrĂ©-de-la-Roche, et Tourrette-Levens commune du conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Levens. Le comitĂ© a proposĂ© la charte fondamentale de la CA. Louis NĂšgre souhaitait comme pĂ©rimĂštre les 37 communes du schĂ©ma directeur, qui correspondait aussi au bassin d'habitat de Nice12, s’inscrivant dans une logique expansionniste. 13 Affirmation confirmĂ©e dans les entretiens par plusieurs Ă©lus sous couvert d’anonymat. 14 Entretien avec Monsieur Doumerg, directeur des relations avec les collectivitĂ©s locales de la prĂ©f ... 22Etant donnĂ© les problĂšmes politiques, le pĂ©rimĂštre du schĂ©ma directeur comprenant des communes de gauche de la vallĂ©e des Paillons et de la CC prĂ©-existante Coteaux d’Azur, un accord global a eu lieu Ă  Paris, probablement Ă  l'Ă©tĂ© 2001, entre le parti socialiste et le parti communiste membres alors du gouvernement de "gauche plurielle" d’un cĂŽtĂ©, et la droite RPR de l’autre pour ne mettre dans le pĂ©rimĂštre de la future communautĂ© d'agglomĂ©ration de Nice que les communes de droite13. En consĂ©quence, le prĂ©fet a dessinĂ© le pĂ©rimĂštre dans l'optique d'empĂȘcher une opposition Ă  gauche, d'oĂč la non inclusion des communes de gauche des secteurs des Paillons et des Coteaux d'Azur, qui ont constituĂ© des CC pĂ©riphĂ©riques, chose qui saute aux yeux lors de l'Ă©tude de la carte de l’intercommunalitĂ© dans les Alpes-Maritimes. Finalement, suite Ă  l'initiative des grandes communes Nice, Cagnes-sur-Mer, Saint-Laurent-du-Var et La TrinitĂ©, l'arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral de dĂ©limitation du pĂ©rimĂštre de la CANCA en date du 7 septembre 2001 n'a retenu que 22 communes. Le maire de Nice n'a pas eu grand-chose Ă  faire, l’Etat lui ayant facilitĂ© grandement la tĂąche. Le pĂ©rimĂštre se compose de la commune de Nice, des cantons de Levens, de Vence et de Villefranche-sur-Mer sans La Turbie. Le cadre cantonal perdure dans le sens oĂč les structures intercommunales s'affranchissent rarement complĂštement de leurs limites regroupements pluricantonaux. Selon la loi, pour que la CANCA se créée, il fallait qu'au moins la moitiĂ© des communes soit onze du pĂ©rimĂštre reprĂ©sentant les deux/tiers de la population totale soient favorables au pĂ©rimĂštre. Etant donnĂ© le poids de Nice prĂšs des 2/3 de la population totale Ă  elle seule, cette Ă©quation Ă©tait suffisante pour crĂ©er la communautĂ©, permettant au prĂ©fet d'intĂ©grer un certain nombre de communes de droite qui n'Ă©taient pas favorables au projet sans risque majeur d’échec de sa constitution. En effet, quinze communes ont dĂ©libĂ©rĂ© pour le 5 dĂ©cembre 2001 et sept contre en novembre dont Saint-Jeannet et La Gaude Ă  l'ouest de Nice, Villefranche-sur-Mer, Beaulieu-sur-Mer et Saint-Jean-Cap-Ferrat Ă  l'est, soit plus que la moitiĂ©. La CA, en consĂ©quence, est créée par le prĂ©fet le 10 dĂ©cembre. Finalement, comme le fait remarquer M Doumerg14, le pragmatisme a Ă©tĂ© de rigueur. Un pĂ©rimĂštre ne posant pas trop de problĂšmes et opĂ©rationnel, c’est-Ă -dire sans opposition structurelle paralysante, a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© pour une question pratique. 23NĂ©anmoins, en-dehors des communes du canton de Levens, clients traditionnels de la mairie de Nice, oĂč l’adhĂ©sion n’a pas posĂ© de problĂšmes, il y a eu de vives oppositions Ă  la constitution de la CA Nice CĂŽte d'Azur, concentrĂ©es dans deux secteurs Ă  l’ouest et Ă  l’est, qui se sont traduites par des manifestations, des pĂ©titions, des rĂ©fĂ©rendums illĂ©gaux, et des recours au tribunal administratif. A l’origine, ces deux secteurs souhaitaient constituer leur propre communautĂ©, pour conserver la maĂźtrise de leur territoire. A l’est, les communes riches du canton de Villefranche-sur-Mer voulaient former une CC des Trois Corniches, faisant suite au SIVOM. A l’ouest, le dĂ©putĂ© Lionnel Luca avait la volontĂ© de constituer une CA du pays cagnois ne regroupant que des communes de la rive droite du Var, mais le maire de Cagnes-sur-Mer, Louis NĂšgre, n’a pas jouĂ© le jeu. Cette CA aurait eu un poids dĂ©mographique et Ă©conomique relativement important grĂące Ă  la taxe professionnelle apportĂ©e par Cap 3000 Ă  Saint-Laurent-du-Var, IBM Ă  La Gaude et Texas Instruments Ă  Villeneuve-Loubet. 15 Ancien dĂ©putĂ© Front National. 16 La Gaude et Saint-Jean-Cap-Ferrat ont d’ailleurs votĂ© contre le passage en communautĂ© urbaine Ă  l’ ... 24Mais le prĂ©fet en a dĂ©cidĂ© autrement, suite Ă  l’accord global survenu Ă  Paris prĂ©cisĂ© prĂ©cĂ©demment dont les communes n’ont pas Ă©tĂ© informĂ©es. En consĂ©quence, une forte mobilisation dans les communes concernĂ©es s’est produite, se traduisant sous diverses formes. Les communes de ces deux secteurs ne souhaitaient pas rejoindre Nice dont elles ont une image catastrophique ville de la magouille », rĂ©vĂ©lant l'opposition traditionnelle entre ville-centre moins aisĂ©e et une pĂ©riphĂ©rie riche en l'occurrence. Donc, ce n’est pas une question partisane. En effet, les communes les plus vivement opposĂ©es Ă  la CA de Nice ne sont pas de gauche, mĂȘme si une opposition trĂšs forte des Ă©lus PS, DVG, et PC en particulier Cagnes-sur-Mer et La Colle-sur-Loup se signalait, car ils redoutaient une perte de pouvoir dans une CA dirigĂ©e par un maire jugĂ© trĂšs Ă  droite15. En novembre 2001, des rĂ©fĂ©rendums ont Ă©tĂ© organisĂ©s Ă  Vence, La Gaude, Saint-Jeannet, Villefranche-sur-Mer, Eze, Beaulieu-sur-Mer et Saint-Jean-Cap-Ferrat contre le pĂ©rimĂštre de la CA. La population s’est prononcĂ©e Ă  chaque fois Ă  une Ă©crasante majoritĂ©, avec un taux de participation relativement Ă©levĂ©, contre l’adhĂ©sion Ă  la CANCA. Le premier dĂ©cembre 2001, la manifestation unitaire Ă  Nice contre le pĂ©rimĂštre de la CANCA a regroupĂ© prĂšs de 2000 personnes dont une centaine d'Ă©lus, une cinquantaine d'associations reprĂ©sentant 24 communes du dĂ©partement dont Carros, Cap-d'Ail, Castellar, Sospel, Peille, Le Broc, GattiĂšres, allant de l'extrĂȘme droite Front National Ă  l’extrĂȘme-gauche "alternatifs". Cependant, cette mobilisation n’a pas fait changer d’avis le prĂ©fet et la CA a Ă©tĂ© créée fin dĂ©cembre 2001. Une fois intĂ©grĂ©es, en 2002, les communes de La Gaude, Beaulieu-sur-Mer, et Saint-Jean-Cap-Ferrat16 ont intentĂ© un recours devant le tribunal administratif, mais les deux derniĂšres, qui ont menĂ© la procĂ©dure jusqu’à son terme, ont Ă©tĂ© dĂ©boutĂ©es, le tribunal estimant que le prĂ©fet, selon la loi ChevĂšnement, est libre de dĂ©finir le pĂ©rimĂštre qu'il veut une dĂ©cision tout Ă  fait logique. Finalement les choses sont rentrĂ©es dans l’ordre. MalgrĂ© l’opposition de leur population, beaucoup d'Ă©lus ont fini par accepter le passage en CA. 25La communautĂ© d’agglomĂ©ration Nice CĂŽte d’Azur a donc eu du mal Ă  se mettre en place du fait de tensions gĂ©opolitiques fortes entre les diffĂ©rentes communes concernĂ©es par le projet. Ces tensions sont le reflet de rivalitĂ©s politiques la logique premiĂšre est la constitution de fiefs politiques, mais aussi d’oppositions entre territoires aux logiques de dĂ©veloppement diffĂ©rentes. En consĂ©quence, son pĂ©rimĂštre est restreint par rapport Ă  celui envisagĂ© au dĂ©part, le prĂ©fet ne choisissant que les communes qui ne vont pas empĂȘcher le fonctionnement de l’intercommunalitĂ©. Ces tensions gĂ©opolitiques, qui se retrouvent lors de la constitution des autres communautĂ©s d’agglomĂ©ration de l’aire mĂ©tropolitaine, ont souvent pour arriĂšre-fond des intĂ©rĂȘts financiers. Figure 1. La composition communale de la communautĂ© d’agglomĂ©ration Nice CĂŽte d’Azur. Deux exemples de tensions gĂ©opolitiques liĂ©es au contrĂŽle des deux principaux pĂŽles d’emploi de l’aire mĂ©tropolitaine en-dehors de la ville-centre 26L’exemple des deux principaux pĂŽles d’emplois de l’aire mĂ©tropolitaine azurĂ©enne en-dehors de la ville-centre, Sophia-Antipolis et Monaco, illustre l’importance des enjeux financiers dans la constitution des intercommunalitĂ©s. Ces deux territoires ont Ă©tĂ© l’objet de luttes politiques importantes entre diffĂ©rents acteurs mĂ©tropolitains au moment de la mise en place des dĂ©coupages intercommunaux. En effet, les territoires qui disposent des ressources financiĂšres les plus importantes, en gĂ©nĂ©ral qui abritent les principales zones d’activitĂ©s, sont courtisĂ©s par les autres territoires de l’aire mĂ©tropolitaine qui souhaitent en prendre le contrĂŽle politiquement. A noter que Monaco constitue un cas particulier, Ă©tant un Etat indĂ©pendant, mais cette situation ne change rien Ă  la logique gĂ©nĂ©rale de notre dĂ©monstration. Le cas de Cap-d’Ail l’enjeu des liens avec Monaco 17 A Cap-d'Ail, l’opposition municipale de gauche Ă©tait favorable Ă  Menton en raison de la logique ... 27Le cas de Cap-d’Ail tĂ©moigne bien des enjeux gĂ©opolitiques du dĂ©coupage intercommunal dans l’aire mĂ©tropolitaine azurĂ©enne. Petite commune de 4900 habitants en 2007 limitrophe de Monaco, Cap-d’Ail fait partie de l’unitĂ© urbaine de Menton-Monaco, du schĂ©ma directeur et du bassin d’habitat de Menton. La logique voulait qu’elle rejoigne la CommunautĂ© d’AgglomĂ©ration de la Riviera Française CARF, constituĂ©e autour de Menton,17 aprĂšs l’échec de la CC des Trois Corniches autour de Villefranche-sur-Mer. 18 A noter que dans un premier temps, Cap-d’Ail a d’abord refusĂ© d’adhĂ©rer au SCOT de Menton. La CARF ... 28NĂ©anmoins, le conseil municipal de Cap-d'Ail a dĂ©cidĂ© d'adhĂ©rer Ă  la CA Nice CĂŽte d’Azur le 17 fĂ©vrier 2003. Le conseil communautaire de la CANCA, comme le prĂ©fet, y Ă©tait favorable dans un souci de respect de libre administration des collectivitĂ©s territoriales. Officiellement, le maire de Cap-d'Ail, Xavier Beck, a voulu coopĂ©rer avec Nice par intĂ©rĂȘt financier la taxe professionnelle Ă©tant un peu plus faible Ă  Nice qu'Ă  Menton et parce que sa commune faisait partie depuis vingt ans du SIVOM du canton de Villefranche-sur-Mer, inclus en entier dans la CANCA. En consĂ©quence, l'adhĂ©sion de la commune de Cap-d'Ail Ă  la CANCA a Ă©tĂ© entĂ©rinĂ©e par l'arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 23 octobre 200318. 19 Les autres communes soutenaient par solidaritĂ© l'initiative de Menton. 29Cette dĂ©cision est contestĂ©e par le maire de Menton, qui a fait un recours au tribunal administratif, considĂ©rant que Cap-d'Ail, par un souci de cohĂ©rence gĂ©ographique, devrait faire partir de la CARF. En consĂ©quence, cette derniĂšre19 a attaquĂ© l'arrĂȘtĂ© du prĂ©fet se fondant sur des arguments gĂ©ographiques Cap-d'Ail fait partie du bassin d'emploi et d'habitat de Menton-Monaco. Menton a gagnĂ© la premiĂšre manche, puisque le tribunal administratif de Nice, le 28 juin 2004, a jugĂ© qu’il n’était pas pertinent que Cap-d'Ail rejoigne Nice "La commune de Cap-d'Ail ne fait pas partie de l'agglomĂ©ration niçoise selon les critĂšres de l'INSEE, mais de l'unitĂ© urbaine Menton-Monaco". Le tribunal privilĂ©gie la cohĂ©rence gĂ©ographique Ă  l'apprĂ©ciation du prĂ©fet, et a donc annulĂ© l'arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral portant extension du pĂ©rimĂštre de la CANCA Ă  la commune de Cap-d'Ail, qui en consĂ©quence a fait appel. La commune se retrouve alors seule. 30Cependant, en mars 2005, la cour administrative d'appel de Marseille rĂ©intĂšgre Cap-d'Ail dans la CANCA, considĂ©rant que la commune est libre d'adhĂ©rer oĂč elle le souhaite, mettant le principe de cohĂ©rence territoriale en retrait des enjeux gĂ©opolitiques ! Une dĂ©cision contraire, il est vrai, aurait constituĂ© un prĂ©cĂ©dent qui aurait pu inspirer d'autres communes et communautĂ©s dans le reste du pays. D’ailleurs, la position de Cap-d’Ail Ă©tait soutenue par le MinistĂšre de l'IntĂ©rieur. Cette dĂ©cision confirme bien que la logique gĂ©opolitique domine dans les regroupements intercommunaux, nous confortant dans l'intĂ©rĂȘt du dĂ©veloppement d'une gĂ©ographie politique locale. 31Le contentieux entre Cap d'Ail et Menton est dĂ» Ă  deux raisons une querelle de personnes Ă  l’échelle locale et une question Ă©conomique Ă  l’échelle mĂ©tropolitaine. La premiĂšre est un rĂšglement de compte politique entre les maires de Menton et de Cap-d'Ail, qui ont Ă©tĂ© rivaux par le passĂ©. Jean-Claude Guibal, Ă©lu maire de Menton en 1989, s'est prĂ©sentĂ© en 1993 aux Ă©lections lĂ©gislatives contre le dĂ©putĂ© sortant le gĂ©nĂ©ral Aubert et prĂ©cĂ©dent maire de Menton que Jean-Claude Guibal a battu en 1989 dont le dĂ©putĂ©-supplĂ©ant Ă©tait l'actuel maire de Cap-d'Ail Xavier Beck. Il a alors perdu. Suite au dĂ©cĂšs du gĂ©nĂ©ral Aubert en 1995, pendant deux ans le maire de Cap-d'Ail a Ă©tĂ© dĂ©putĂ© RPR. Puis aux Ă©lections lĂ©gislatives de 1997, le maire de Menton obtient l'investiture RPR et se prĂ©sente contre le dĂ©putĂ©-maire de Cap-d'Ail sous l'Ă©tiquette divers droite et l’emporte, entraĂźnant une inimitiĂ© marquĂ©e entre les deux Ă©lus par la suite. Cette rivalitĂ© personnelle se trouve Ă  l'origine de l'adhĂ©sion de Cap-d'Ail Ă  la CA de Nice. 20 Sachant que Menton fut une possession monĂ©gasque jusqu’en 1848. 21 Suite Ă  l’arrivĂ©e de Christian Estrosi Ă  la mairie de Nice en 2008, les tensions politiques entre ... 32La seconde raison concerne l’enjeu majeur du devenir de la coopĂ©ration intercommunale internationale avec Monaco, l'autre grand bassin d'emploi de l'est du dĂ©partement, vĂ©ritable locomotive Ă©conomique comme Sophia-Antipolis Ă  l'ouest. En effet, Cap-d’Ail occupe une position stratĂ©gique. Etant limitrophe de Monaco, elle est la seule commune depuis l’adhĂ©sion d’Eze en 2003 par laquelle la CANCA peut avoir une frontiĂšre avec la principautĂ©. Or, dans sa logique expansionniste, Nice a intĂ©rĂȘt Ă  avoir une commune limitrophe avec Monaco, enjeu important pour l'amĂ©nagement de son territoire et surtout pour asseoir son contrĂŽle sur l’ensemble de l’aire mĂ©tropolitaine. D’ailleurs, le projet d'agglomĂ©ration de la CANCA fait le souhait de dĂ©velopper les relations avec Monaco. A contrario, le maire de Menton souhaite que Cap-d'Ail entre dans la CARF car il veut rester le seul interlocuteur de la principautĂ© de Monaco. Il se considĂšre comme le consul de France Ă  Monaco »20, ce qui lui donne un statut honorifique. Il traite d'Ă©gal Ă  Ă©gal avec un monarque si petit qu'il soit !, Ă©tant reçu dans les rĂ©ceptions monĂ©gasques. Il a pour objectif de crĂ©er Ă  terme une structure spĂ©ciale Menton-Monaco qui permettrait Ă  Menton de rĂ©cupĂ©rer une partie de la manne financiĂšre monĂ©gasque. Mais cette place privilĂ©giĂ©e est enviĂ©e par Nice, qui Ă©tait prĂȘte Ă  tout pour devenir un autre interlocuteur21. Figure 2. La composition communale de la communautĂ© d’agglomĂ©ration Riviera Française. Le cas de Mougins l’enjeu de la gestion du technopĂŽle de Sophia-Antipolis 33Le cas de Mougins constitue un second bon exemple des enjeux gĂ©opolitiques du dĂ©coupage intercommunal dans l’aire mĂ©tropolitaine azurĂ©enne. Commune de prĂšs de 20 000 habitants en 2007, elle fait partie du pĂ©rimĂštre du technopĂŽle de Sophia-Antipolis, et bĂ©nĂ©ficie encore de terrains urbanisables facilement. Logiquement, elle aurait dĂ» adhĂ©rer Ă  la CA de Sophia-Antipolis CASA. Pourtant, cette commune demeure isolĂ©e. 22 Syndicat Mixte Sophia Antipolis. 34Tout commence suit Ă  la crĂ©ation de la CA de Sophia-Antipolis en 2001, qui, reprenant les statuts du syndicat mixte prĂ©-existant le SYMISA22, créé dans les annĂ©es 1970 et dominĂ© par le dĂ©partement, adopte pour compĂ©tence, dans le cadre du dĂ©veloppement Ă©conomique, selon ses statuts la maĂźtrise fonciĂšre, l'amĂ©nagement, l'Ă©quipement, l'entretien, la promotion et la commercialisation du parc international d'activitĂ©s de Sophia-Antipolis ». Manifestement, le contrĂŽle de la gestion du parc d’activitĂ©s constituait le principal intĂ©rĂȘt de la mise en place de la CA, le maire d’Antibes, ayant rĂ©ussi Ă  soustraire au dĂ©partement la gestion de Sophia-Antipolis, Ă  un moment oĂč il se situait en position de faiblesses son prĂ©sident Charles GinĂ©sy a dĂ» dĂ©missionner pour de sombres affaires en 2003. 23 Mougins Ă©tait venue proposer une CC Ă  quatre en 2001 aux communes voisines de Mouans-Sartoux, La R ... 35En consĂ©quence de cet intitulĂ©, il s'est produit un conflit entre Mougins, qui faisait partie du SYMISA et donc du pĂ©rimĂštre du technopĂŽle, et la CA de Sophia-Antipolis, Mougins refusant que le parc d'activitĂ©s de Sophia-Antipolis soit de la compĂ©tence de la CA dont elle ne fait pas partie. En effet, bien qu’ayant participĂ© aux rĂ©unions de prĂ©paration et Ă©tant invitĂ©e Ă  participer Ă  la CA, le prĂ©fet souhaitant pour une question de cohĂ©rence que toutes les communes du technopĂŽle participent Ă  la mĂȘme intercommunalitĂ©, le maire de Mougins, Roger Duhalde, n’a pas voulu faire le choix d'une intercommunalitĂ©, ne se reprĂ©sentant pas en 200123. En outre, Mougins refusait la CASA car elle Ă©tait fondĂ©e sur une connivence entre Valbonne et Antibes, correspondant Ă  la circonscription lĂ©gislative du dĂ©putĂ©-maire d’Antibes, Jean LĂ©onetti. Mougins en n'entrant pas dans la CA, le Syndicat Mixte de Sophia-Antipolis SYMISA disparaissait et elle se retrouvait exclue de la gestion de Sophia-Antipolis. Elle a dĂ©posĂ© un recours sur l'article des statuts au tribunal administratif de Nice le 3 mai 2002. Le tribunal administratif a fait droit Ă  cette demande considĂ©rant que les communes ne pouvaient pas dĂ©lĂ©guer Ă  une CA la compĂ©tence dĂ©veloppement Ă©conomique. La commune de Mougins bĂ©nĂ©ficiait du soutien implicite du conseil gĂ©nĂ©ral, dont le nouveau prĂ©sident, Christian Estrosi, souhaitait rĂ©cupĂ©rer la gestion de Sophia-Antipolis. 36Finalement,depuis mai 2004 et la mise en place par Christian Estrosi, le prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral, du Syndicat Mixte Sophia Alpes Maritimes qui regroupe le dĂ©partement, les quatre CA, deux CC, les communes isolĂ©es du littoral dont Cannes, la CCI et l'UniversitĂ©, la gestion du technopĂŽle est reprise en main par le dĂ©partement, aux dĂ©pens de la CASA. Mougins qui reste en-dehors d’une intercommunalitĂ© de projet pour l’instant et les autres communes de la CA se retrouvent Ă  nouveau dans un syndicat mixte avec le dĂ©partement pour la gestion de Sophia-Antipolis, amputant en grande partie l'intĂ©rĂȘt de la CA. Le prĂ©sident du dĂ©partement a créé ce syndicat pour tirer les avantages de Sophia-Antipolis vers Nice dans l'optique de faire des annexes du technopĂŽle dans la vallĂ©e du Var et sur le plateau Tercier, pour conforter financiĂšrement et politiquement la partie est du dĂ©partement, son fief. Le bras de fer entre le maire d'Antibes et le conseil gĂ©nĂ©ral, qui ne voulait pas se voir dĂ©possĂ©der d’une partie de son pouvoir d’intervention dans le domaine Ă©conomique, s’est donc terminĂ© par un accord entre Christian Estrosi et Jean LĂ©onetti, sans passage au conseil d’Etat, dans le but que l'UMP gĂšre le technopĂŽle en isolant les communes socialistes de Valbonne et Biot qui perçoivent le plus de revenus en taxe professionnelle du technopĂŽle. Figure 3. La composition communale de la communautĂ© d’agglomĂ©ration de Sophia-Antipolis. 37Le contrĂŽle des ressources financiĂšres des deux principaux pĂŽles d’emplois de l’aire mĂ©tropolitaine azurĂ©enne en-dehors de la ville-centre a donc conduit Ă  des tensions lors de la mise en place des pĂ©rimĂštres intercommunaux, entre la ville-centre et un pĂŽle pĂ©riphĂ©rique dans le premier cas, et entre un pĂŽle pĂ©riphĂ©rique et le dĂ©partement dans le second cas, qui tĂ©moignent bien des tensions gĂ©opolitiques qui se dĂ©roulent Ă  l’échelle mĂ©tropolitaine. Conclusion 38La mise en place des dĂ©coupages intercommunaux dans l’aire mĂ©tropolitaine azurĂ©enne constitue un bon indicateur des tensions d’ordre gĂ©opolitique Ă  une Ă©chelle locale, qui toute proportion gardĂ©e, rappellent les processus qui se dĂ©roulent Ă  l’échelle internationale. De par leurs caractĂ©ristiques, inĂ©gale rĂ©partition des ressources et de la population, les aires mĂ©tropolitaines sont des lieux de luttes politiques entre diffĂ©rents acteurs pour le contrĂŽle de leur richesse. En effet, bien que territoire fonctionnel de un million d’habitants, l’aire mĂ©tropolitaine azurĂ©enne se caractĂ©rise par sa fragmentation gĂ©opolitique en 2007. Les exemples de la mise en place de la CommunautĂ© d’AgglomĂ©ration Nice CĂŽte d’Azur, comme du contrĂŽle des deux principaux pĂŽles d’emplois en-dehors de la ville-centre, montrent l’existence de nombreux conflits gĂ©opolitiques. 39Cette Ă©tude amĂšne deux apports. D’abord, il convient d’analyser les processus de mise en place des pĂ©rimĂštres intercommunaux en France sous un angle gĂ©opolitique et non uniquement d’amĂ©nagement du territoire. En effet, la recomposition territoriale se prĂ©sente avant tout comme un processus gĂ©opolitique, puisque les prĂ©occupations politiques ont un rĂŽle beaucoup plus important que celles d’amĂ©nagement. Or, jusqu’ici, l’intercommunalitĂ© en France a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e par les gĂ©ographes surtout sous l’angle de l’amĂ©nagement du territoire, qui aboutit Ă  la conclusion traditionnelle de l’inadĂ©quation entre territoires fonctionnels et institutionnels G. Baudelle, 1995, A. Vant, 1995, S. Martin, 1997. Ensuite, l’échelle mĂ©tropolitaine ouvre un champ d’étude gĂ©opolitique Ă  dĂ©velopper en France, Ă  l’image de ce qui a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© fait dans d’autres pays Ă©trangers, comme les travaux de F. Hulbert 2006 sur la recomposition territoriale au QuĂ©bec. L’objectif dorĂ©navant est de mener des approches comparatives en France et Ă  l’étranger pour essayer de dĂ©terminer des rĂšgles gĂ©nĂ©rales aux processus gĂ©opolitiques de recomposition territoriale Ă  cette Ă©chelle. 1 film dans 12 lieux de tournagea Ă©tĂ© trouvĂ© pour la rechercheavec titre CitĂ© de la Peur LaannĂ©e 1993 12 lieux trouvĂ©s Moment du film Ă  18min, scĂšne oĂč Serge Karamazov Alain CHABAT, Odile Deray Chantal LAUBY et Simon Dominique FARRUGIA circulent en voiture sur la Promenade des AnglaisNice 0600006 - Alpes-Maritimes / PACA / FRANCE Mis Ă  jour le 9 juin 2019 Source jmsilvi Moment du film Ă  18min, scĂšne oĂč Serge Karamazov Alain CHABAT, Odile Deray Chantal LAUBY et Simon Dominique FARRUGIA circulent en voiture Avenue de Verdun M6007, Moyenne CornicheEze 0636006 - Alpes-Maritimes / PACA / FRANCE Mis Ă  jour le 9 juin 2019 Source jmsilvi Moment du film Ă  21min, scĂšne oĂč Odile Deray Chantal LAUBY demande Ă  Serge Karamazov Alain CHABAT de la 'jeter' Ă  un carrefour, et scĂšne Ă  38min au carrefour de la rue d'Antibes et de la rue des Etats-UnisCannes 0640006 - Alpes-Maritimes / PACA / FRANCE Mis Ă  jour le 9 juin 2019 Source jmsilvi Moment du film Ă  26min, scĂšne oĂč le commissaire BialĂšs GĂ©rard DARMON arrive devant le cinĂ©ma oĂč a Ă©tĂ© assassinĂ© le deuxiĂšme projectionniste Daniel GELIN et pose pour les photographes Ă  l'angle de la rue FĂ©lix Faure et de l'allĂ©e de la LibertĂ©Cannes 0640006 - Alpes-Maritimes / PACA / FRANCE Mis Ă  jour le 9 juin 2019 Source jmsilvi Moment du film Ă  26min, scĂšne oĂč Serge Karamazov Alain CHABAT poursuit le tueur Emile Gravier Sam KARMANN dans la rue au carrefour de la rue Preyre et de la rue Jean-Joseph MĂ©roCannes 0640006 - Alpes-Maritimes / PACA / FRANCE Mis Ă  jour le 9 juin 2019 Source jmsilvi HĂŽtel Martinez, 73 boulevard de la CroisetteCannes 0640006 - Alpes-Maritimes / PACA / FRANCE Mis Ă  jour le 5 aoĂ»t 2015 Source un internaute Moment du film scĂšnes Ă  la sortie du cinĂ©ma "Le Cameo" oĂč il se mets Ă  pleuvoir CinĂ©ma "Les Arcades", 77 rue FĂ©lix FaureCannes 0640006 - Alpes-Maritimes / PACA / FRANCE Mis Ă  jour le 6 mai 2016 Source un internaute sur la CroisetteCannes 0640006 - Alpes-Maritimes / PACA / FRANCE Mis Ă  jour le 5 juin 2017 Source AĂ©roport de Cannes-Mandelieu, 245 avenue Francis TonerCannes La Bocca 0615006 - Alpes-Maritimes / PACA / FRANCE Mis Ă  jour le 5 aoĂ»t 2015 Source un internaute lieu Ă  prĂ©ciserFontainebleau 7730077 - Seine-et-Marne / Ile-de-France / FRANCE Mis Ă  jour avant mai 2007 Source Moment du film scĂšnes flash back en noir et blanc, lorsque Emile Sam KARMANN discute Ă  la sortie d'un cinĂ©ma avec Odile Chantal LAUBYet que cette derniĂšre lui fait comprendre qu'il n'a aucune chance avec elle CinĂ©ma Beaumont-Palace, 6 Avenue Anatole FranceBeaumont-sur-Oise 9526095 - Val-d'Oise / Ile-de-France / FRANCE Mis Ă  jour avant mai 2007 Source Der TrĂ€umer81 lieu Ă  prĂ©ciserParis 7500075 - Ville-de-Paris / Ile-de-France / FRANCE Mis Ă  jour le 5 aoĂ»t 2015 Source un internaute

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